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RAMEAU, Les Musiciens du Louvre, Mark Minkowski

une symphonie imaginaire

  • 1. Ouverture
  • 2. Scene Funebre
  • 3. Air Tendre
  • 4. Tambourins I & II
  • 5. Air Tendre Pour Les Muses
  • 6. Contredanse
  • 7. Air Gracieux
  • 8. Gavottes I & II
  • 9. Orage
  • 10. Prelude
  • 11. La Poule
  • 12. Musette
  • 13. Ritournelle
  • 14. Riguadons I & II
  • 15. Danse Des Sauvages
  • 16. Entre De Polymnie
  • 17. Chaconne
  • Mark Minkowski - conductor
  • Les Musiciens du Louvre - orchestra
  • RAMEAU
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184.00 PLN

LP-180G 33rpm:

Nr kat.: Cl
Label  : ClearAudio Records

par Alexandre Pham dimanche 9 avril 2006 Rameau symphoniste ? Historiquement incorrect. Musicalement pertinent ! C'est certainement en fin connaisseur de la musique du Dijonnais que le chef Marc Minkowski ose exprimer ici ce que tout juste mélomane et familier des opéras du génie français du XVIIIe siècle, reconnaît par évidence. Jean-Philippe Rameau revendique pour la musique et l'orchestre un statut nouveau, premier, incontestable. Et même s'il a composé des opéras, presque uniquement des opéras, -et quels ouvrages lyriques !-, grâce à lui, le musicien égale voire supplante le poète dans l'expression des passions humaines. Des couleurs inédites, des mélodies et des alliages de timbres jamais entendus, des trouvailles inimaginables, surtout des résonances impérieuses qui revisitent danses et divertissements, surtout les formats imposés depuis Lully pour la grande machine tragique : tempêtes, sommeils, airs infernaux… On lui a souvent reproché l'inconsistance des livrets dont il choisissait pourtant l'auteur ; il est certain que son théâtre est plus musical que vocal. Il est indiscutable que son génie s'est principalement dévoilé dans la fosse. En théoricien, il s'est imposé sur l'arène française. Et après lui, il n'y aura guère qu'un Berlioz capable de l'égaler. Coloriste, harmoniste, contrapuntiste, mélodiste, alchimiste des rythmes, il a excellé sur tous les registres de l'invention orchestrale. Alors pourquoi n'a-t-il pas composé logiquement des symphonies ? Mais il l'a fait ; encore fallait-il en déceler les divers éléments au sein de ses opéras justement, puis en recomposer une symphonie. Un travail de sélection et de recréation dont le directeur des Musiciens du Louvre nous invite à entendre les fruits dans le présent album. Minkowski a abordé le théâtre de Rameau avec le succès et l'intelligence que l'on sait : de Platée (Erato), Hippolyte et Aricie, à Dardanus (Archiv), - entre autres - il s'est taillé une solide réputation sur le propos ramiste, imposant cette sonorité ronde et fruitée, incisive et mordante dont il tient la science et la sensibilité de son expérience de bassoniste vécue dans la fosse avant de la diriger. Habile directeur, il s'ingénie à ressusciter le génie coloriste et pictural d'un Rameau autant orfèvre du détail que peintre des grands ensembles. Qu'il s'agisse de la lisibilité de chaque nuance de timbres (hautbois et bassons, flûtes et cors), de la nervosité explosive des rythmes, qu'il s'agisse tout autant de la clarté mélodique, de l'architecture des plans instrumentaux, voici l'orchestre de Rameau dans sa splendeur retrouvée. Cette « symphonie imaginaire » convaint par la cohérence artistique de son propos. C'est qu'à l'époque de Rameau justement les premiers symphonistes émergent au Concert Spirituel. Il est donc légitime d'inventer cette symphonie à laquelle l'imagination et l'ambition du musicien, compositeur lyrique et théoricien, donnent matière et légitimité. De fait, ses opéras regorgent de pages purement instrumentales qui font de son théâtre, l'un des plus orchestraux qui soient… avant Wagner et Berlioz. En cinquante six minutes, se succèdent les pages les plus inspirées du musicien, du Chaos fracassant de Zaïs, au paysage funèbre de Castor et Pollux, sans omettre l'épisode presque abstrait des Boréades (Prélude, plage 10) et cette nouvelle orchestration de la Poule, à l'origine pièce pour clavecin que Rameau reprit et adapta pour ses Concerts en Sextuor. L'expert des rythmes de danses n'est pas omis et l'on ne saurait discuter ici du choix opportun de l'entrée de Polymnie des Boréades ni de la Chaconne finale extraite de l'entrée des Sauvages des Indes Galantes. Sans les voix, l'orchestre semble gagner en profondeur et en justesse poétique ; et le génie de Rameau paraît même plus éloquent et moins dilué. Les suites de danses d'après les opéras de Rameau ont diversement inspiré les chefs ramistes. Nous tenons dans cet opus, la proposition la plus aboutie avec celle que Nicholas Mc Gegan a dirigé d'après Platée (DHM). Jean-Philippe Rameau (1683-1764) : une symphonie imaginaire. Suite orchestrale extraite des opéras et ouvrages scéniques : Zaïs, Castor et Pollux, Les Fêtes d'Hébé, Dardanus, Le temple de la gloire, Les Boréades, La Naissance d'Osiris, Platée, Concert N°6 en sextuor " la Poule ", Hippolyte et Aricie, Naïs et Les Indes Galantes. Les Musiciens du Louvre, direction : Marc Minkowski. -------------- Jean-Philippe Rameau is recognized as the greatest orchestral composer in France prior to Berlioz, even though everything he ever wrote was for stage performancs with vocalists. Other composers of the time were beginning to develop the French symphony but Rameau never wrote for the orchestra alone. So Marc Minkowski and his original instruments band decided to create an all-Rameau symphonic work of their own — an imaginary symphony. They begin with a very dramatic overture which tells of the origin of the world. Next is a disturbing funeral scene from Rameau’s Castor et Pollux. The made-up work continues with various dances, interludes and divertissements from many different Rameau works, plus a harpsichord piece that the composer had already orchestrated himself. The dance rhythms of some of these pieces are just as infectious as some of today's dance music. In those pieces which had a vocal part, it was simply removed. Minkowski wanted to pay tribute to one of the greatest masters of the orchestra — an innovator whose achievements stand out in bolder relief due to the ingenious assembly of his music in this fake symphony. And the envelopment of the excellent 5.0 surround mix plus the live recording situation ensure maximum listener involvement. Remember that “Opera Without Singing” series of symphonic albums? Well, this is Rameau Without Singing! — John Sunier

 

Razem z tą płytą inni Melomani kupowali: